Existe-t-il une souffrance végétale ?

Existe-t-il une souffrance végétale ?

Il est de coutume de lire des articles ou de visionner des vidéos traitant et dénonçant la souffrance animale. A chaque cause, son combat.

Mais la souffrance végétale qu’en est-il ?

Mythe, croyance, anthropomorphisme, ou triste réalité.

Pour ma part, triste réalité, réalité aveugle, réalité sourde, les végétaux ne peuvent pas crier leur souffrance, cela impacte peu l’esprit ou le cœur des gens à l’exception de quelques initiés.

Aveyron Vallon Service un autre regard sur la nature, alors le but de cet article est de vous amener à avoir un regard différent sur le végétal au sens large du terme. J’ai largement évoqué ce sujet sur divers articles écris précédemment. En changeant son regard, on change les habitudes de consommation, et donc un système n’est plus alimenté et perd de son pouvoir.

Mr le consommateur n’a qu’une hâte après les vacances consommées et la rentrée des classes effectuée, c’est de planter des arbustes, des arbres d’ornements, des fruitiers, des rosiers, des vivaces. Cela est très bien sauf que c’est beaucoup trop tôt dans la saison. La grande distribution, les jardineries passent commande aux producteurs, qui s’adaptent pour satisfaire leurs clients. Le problème est qu’en fin d’été l’on est encore, en plein cycle végétatif. Les rosiers par exemple, sont arrachés, effeuillés, dépourvus de leurs belles roses, tiges et racines raccourcies par des machines, et mis sous vide, et expédiés. Tout cela dans l’indifférence la plus totale, qui de plus le rosier ayant subi tout ce stress en amont, est orné de la plus belle des étiquettes vantant et promettant une floraison hypothétiquement généreuse. Les fruitiers et arbres d’ornements subissent à quelque chose près le même sort.

Les plantes ou arbres, vivant en containers, ne sont pas mieux lotis. Qui n’a jamais vu en flânant le long des allées de certains magasins, des végétaux agonisants par manque d’eau ce qui leur promet un avenir funeste ou pour les chanceux qui s’en sortiront une résistance aux maladies diminuées.

Que dire des tailles hivernales ou printanières à grand coups de tronçonneuse, réalisées par des jardiniers en manque de connaissance, ou des professionnels peu scrupuleux dont le porte-monnaie est plus important que le respect de l’arbre… Le résultat est toujours le même, si l’arbre ne périclite pas, il va mettre toute son énergie à recréer ce que l’homme lui a enlevé ce qui aura pour effet au fil de ces tailles d’épuiser l’arbre et d’y réduire considérablement son espérance de vie.

LE VEGETAL est la base de la chaine alimentaire, présent dans de nombreux médicaments, il est la base de notre alimentation, à un rôle majeur dans l’équilibre de nos écosystèmes. Il doit être respecté et traité en tant que tel.

Les circuits courts, les producteurs locaux, le respect du cycle végétal, le choix d’artisans paysagistes respectant le vivant sont autant de moyens de lutte contre la souffrance végétale.